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Quels dispositifs d’aération ?

Au terme de la loi, les systèmes d’aération des logements doivent comporter deux parties. Les entrées d’air se trouvent dans toutes les pièces principales. Il peut s’agir d’orifice dans la façade, comme une fenêtre. Elles peuvent aussi être constituées de dispositifs naturels ou mécaniques. Les sorties d’air complètent la ventilation. Elles se trouvent uniquement dans les pièces techniques : cuisine, salle de bains, etc. Ces dispositifs sont soit mécaniques, soit des conduits à tirage naturel. Les pièces mixtes, telles qu’une salle dans laquelle on peut cuisiner, doivent avoir les deux types de dispositifs. Enfin, l’air doit pouvoir circuler librement entre les pièces principales et les autres.

Les arrêtés sont très précis concernant le débit d’air de chaque pièce, dépendant du nombre de pièces dans le logement et de leur superficie. Les données concernent tous les dispositifs, naturels ou mécaniques. Les mesures types retenues correspondent à la saison hivernale durant laquelle les fenêtres sont fermées la plupart du temps. En 2006, l’Observatoire de la qualité de l’air a conduit une étude sur l’aération des logements, montrant que la moitié des logements ne respectait pas les exigences légales.

Quelles normes pour les conduits ?

Certains systèmes d’aération naturelle nécessitent des conduits. Ils sont toujours présents dans les systèmes mécaniques et les systèmes mixtes à ventilation mécanique contrôlée (VMC). Or, si les textes sont très précis sur les débits de ventilation obligatoires, ils sont muets quant aux performances. Dès lors, c’est votre installateur, qui saura vous indiquer le matériel adapté à vos besoins et à votre logement. Il en existe en effet plusieurs types. Les conduits souples en aluminium ou en acier sont peu onéreux. Les conduits en plastique évitent les pertes de charge, mais sont plus coûteux. Les conduits gaine chaussette utilisent une fermeture en velcro très pratique.